Reste la poésie...

Publié le par Blogueur d'ici et d'ailleurs

Au mocassin le verbe

 

Tu me suicides, si docilement

Je te mourrai pourtant un jour.

Je connaitrons cette femme idéale

Et lentement je neigerai sur sa bouche

Et je pleuvrai sans doute même si je fais tard,

Même si je fais beau temps

Nous aimez si peu nos yeux

Et s’écroulerai cette larme sans

Raison bien entendu et sans tristesse.

Sans.

 

Robert Desnos « Langage cuit » 1923

(car le jeu est un nous…)

 

Publié dans Le Morio

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C
J'aime beaucoup ce poème, vraiment. Je ne le connaissais pas, merci.
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L
Flûte ! m'suis embarquée dans un coup monté, et en plus y'en a qui gaite les ortogaffes d'ceux qu'écrivent...Bon, ben, y'a plus qu'à boire aussi...                                               Et même pas l'amer...                                                                                 (bière !)                                         *** Bon, bon, c'fait tard, désolée...
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B
Première faute caractérisée donc carton jaune a Monsieur Le Morio qui se joue de l'orthographe du mot "absence", reprise de volée par monsieur M.Messieurs au prochain carton, vous irez sur le banc !Bernarq qui veille(à ce que la soirée se déroule bien en rappelant que les références à Rocco, le fait que les enfants ne soient pas couchés, que le degré d'alcool tende à augmenter, etc. était évidemment prévu au départ.le tout fait partie du SHOW !!!!!)
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M
Ah et puis deuxième tournée pour Paulo...
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M
Ah oui, pour l'"absense" c'est moi qui paie, ah sisi...
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