l'hommage/ le mépris

Figure contre figure et degré après degré il semble que le destin soit toujours quelque chose comme notre certitude sensible notre solitude, sauf



























                                                                                 quand ; si, quelque forme de la beauté ou de la puissance des images ne venait révéler que, quelque chose resterait de l'ordre de la certitude esthétique ou de la perception, de l'expérience qu'il fallait rendre et former comme une image, pour que quelque chose tienne ici, dans l'autre monde. La beauté, la possibilité de la beauté nous l'enlève, et dans le même mouvement, nous le redonne. Pour peu de temps.

                                                                                   si on l'écoutait, l'entendait bruire presque de l'autre côté des choses, sauf si c'était son corps qui nous l'enlevait, sauf si c'était à notre corps défendant, sauf si c'était nous, finalement, pourquoi pas.

                                                                                               si c'était encore autre chose, une pièce après une autre, chanson pour la plus haute tour et qu'une pièce après l'autre la vie réduite aux acquets l'écoute du silence aux gouttes à gouttes.

                                                                                                 si c'était pourtant ce foisonnement cette chaleur ce soleil même à l'autre bout toujours présent les dieux même si c'était pour notre perte, seraient encore là,

                                                                                                        quelque  chose.