A voir
Léo : Tu disais que le temps était chiffonné, qu'on se retrouvait un peu partout, éparpillés, de cette manière, que tout devenait comme l'effet de causes innombrables, ou qu'on ne pouvait aperçevoir.
Léa : Mais qu'il en revient une singulière clarté, de tous ces manquements, de ces désordres.
Léo : Tout nous parcourt, ou ce qu'on a choisi, ou l'inconscient comme un élément qu'on piquerait à la cime d'un arbre.
Léa : Le silence serait de faire revenir ces éléments entre nous.
Léa : Mais qu'il en revient une singulière clarté, de tous ces manquements, de ces désordres.
Léo : Tout nous parcourt, ou ce qu'on a choisi, ou l'inconscient comme un élément qu'on piquerait à la cime d'un arbre.
Léa : Le silence serait de faire revenir ces éléments entre nous.
Léo : Ou si l'on travaille c'est à nous de faire jouer, de faire se chevaucher, convoquer ces forces comme des causes.
Léa : Seule la fiction existe, peut faire apparaître, à force de mentir, cette sorte d'ubiquité qui n'apparaît jamais.
Léo : Peut-être si on est plusieurs, peut-être à deux.
Léa : Si on le veut, si quelque chose peut grandir, entre nous.
Léo : Entretenir cette fiction dans le réel.
Léa : Serait-ce de l'amour ?
Léo : Les preuves de l'amour, l'amour par les preuves.
Léa : Il y a encore autre chose, vouloir ce coup de dès ce serait... mesurer ressentir voir comme une photographie ce temps dans un autre temps et ressentir aussi tout à la fois, ce bouleversement des sentiments.
Léo : Ce serait à chaque fois d'autres que nous mêmes qui nous parlerait, ils n'arrêteraient pas de s'enfuir, de nous porter ailleurs.
Léa : Une sorte de miracle, comme une croisade des enfants.
Léo : On ne s'y retrouverait plus, plus personne, il n'y aurait que des ombres.
Léa : Tout serait emporté, on se retrouverait loin, différents.
Léo : Comme différents temps entre nous.
Léa : Faudrait pouvoir les dire.
Léo : On les connaitrait déjà mais tu as raison on les dirait, sans fin.
Léa : Ce serait comme l'ensemble des paroles, tout ce qui s'en va, ce qui ne cesse de passer, encore, dans un autre temps.
Léa : Seule la fiction existe, peut faire apparaître, à force de mentir, cette sorte d'ubiquité qui n'apparaît jamais.
Léo : Peut-être si on est plusieurs, peut-être à deux.
Léa : Si on le veut, si quelque chose peut grandir, entre nous.
Léo : Entretenir cette fiction dans le réel.
Léa : Serait-ce de l'amour ?
Léo : Les preuves de l'amour, l'amour par les preuves.
Léa : Il y a encore autre chose, vouloir ce coup de dès ce serait... mesurer ressentir voir comme une photographie ce temps dans un autre temps et ressentir aussi tout à la fois, ce bouleversement des sentiments.
Léo : Ce serait à chaque fois d'autres que nous mêmes qui nous parlerait, ils n'arrêteraient pas de s'enfuir, de nous porter ailleurs.
Léa : Une sorte de miracle, comme une croisade des enfants.
Léo : On ne s'y retrouverait plus, plus personne, il n'y aurait que des ombres.
Léa : Tout serait emporté, on se retrouverait loin, différents.
Léo : Comme différents temps entre nous.
Léa : Faudrait pouvoir les dire.
Léo : On les connaitrait déjà mais tu as raison on les dirait, sans fin.
Léa : Ce serait comme l'ensemble des paroles, tout ce qui s'en va, ce qui ne cesse de passer, encore, dans un autre temps.