Thé-Time

Publié le par Blogueur d'ici et d'ailleurs

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C
Ah mais non c'est bien connu, les Bédouins ont très bon caractère, moi je suis pas du tout inquiète. Et puis à l'heure du thé on tchatche de tout, non ?
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A
bah, non c'est juste deux bédouins qui boivent le thé, en plus ils ne sont pas déguisés du tout, ils seraint vexés de savoir que vous parlez carnaval.
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C
Vaval aux Antilles, Strohmann (homme de paille) en Allemagne. Mais point de Haylock. Je jette l'éponge !
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C
Un peu de culture, les zamis (j'enquête toujours sur le mystère Haylock) :Pour les fêtes romaines de Matronalia, qui avaient lieu le 14 Mars, un curieux rituel s'ajoutait aux chants et manifestation de joie : un homme, vêtu de peau, personnifiant le vieux Mars, était pourchassé dans les rues de Rome à coups de baguettes. Il faut dire qu'à cette époque, l'année commençait le 25 mars. Lorsqu'en l'an 153 son début fut fixé au 1er janvier, une partie des rites associés au renouveau se perpétuèrent, témoignant toujours de cet accord profond et vital qui relie l'homme à la nature. Les modifications suivantes du calendrier (Charlemagne reporta le début de l'année au 1er mars et en 1564 elle se situait au 1er avril lorsque Charles IX le reporta à nouveau au 1er janvier !) n'y changèrent pas grand chose.Le jeu qui consiste pour le Mardi-Gras à promener puis à juger et brûler un mannequin prend ainsi tout son sens. Le mannequin en question représente tantôt l'année écoulée (c'est l'héritier direct du vieux Janus ou du vieux Mars) avec ses mauvaises heures que l'on veut oublier, tantôt le temps du Carnaval qui se termine. Personnifié, il devient "Carnaval" et on l'enterre dans une folle gaîté. A Chalon-sur-Saône, il était noyé, sous la seconde arche du Pont St-Laurent, par la corporation des bouchers (très concernés par cette fête !). En Lorraine, le mannequin promené dans un grand désordre s'appelait "Mardi-Gras". Ceux qui s'en approchaient de trop près étaient barbouillés de suie par les "masques" responsables de la procession. Puis Mardi-Gras disparaissait, alors on le cherchait partout, pour le retrouver enfin, le juger et le brûler. Des rondes s'organisaient autour du bûcher avant que la foule passe à l'"Obit du Mardi-Gras", copieux repas constitué avec les victuailles récoltées pendant la procession.Ce rituel est très schématique de ce qui se faisait un peu partout. A Paris, un cortège de truands, écoliers, étudiants, artisans, déguisés en animaux, bergères, diafoirus armés d'énormes seringues menaçantes, juges et soldats de fantaisie, conduisait jusqu'à la Seine un énorme Mardi-Gras accompagné d'un squelettique Carême. Un combat les opposait à l'issue duquel, Carême, vaincu, était jeté dans la Seine.A Chablis, Mardi-Gras se nommait Grégoire ; à Avallon et en Limousin, on l'appelait Caramentran (ou Carême entrant, Cairmentrant, Galimentran, etc.). En Alsace, Mardi-Gras était remplacé par le "bonhomme Hiver", dans les régions de montagne par un ours ou un homme à peau de bête. Tarascon promenait sa "tarasque", Metz son "graouli", Rouen sa "gargouille". Dans le Nord on sortait les géants "Martin et Martine" (à Cambrai) ou "Reuze Papa" à Dunkerque.
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C
Après renseignement, c'était bien à mardi-gras qu'on brûlait l'affreux Caramentran suite à un procès bâclé. Caramentran signifie : Carême entrant. Moi aussi ça me fichait les jetons ce truc présenté comme une fête.Mais qui est Haylock ? C'est du patois du nord ? Ca sonne joliment !
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