Violette 5

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-         Oh ma bonne amie, vous ne pouvez imaginer ce que cette fleur représente pour moi. En réalité je n’ai pas d’amie. Mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour vous approcher. J’étais loin de me douter que vous ressentiez la même chose.

 

-         Vous êtes sérieux, moi qui pensais que vous ne m’aviez jamais remarqué.

 

-         Mais pourquoi croyez vous que je passe mon temps assis sur cette chaise. Si ce n’est de vous regardez, vous attendre, vous admirer. Vous êtes de loin, la plus belle des plantes de ce magasin.

 

-         Je ne sais quoi dire ? Pourtant vous me donniez l’impression de ne point être intéressé par ma personne.

 

-         La timidité est un handicap majeur.

 

-         Et qu’allez vous faire de ce bouquet maintenant ?

 

-         Je vais l’offrir à mon amie, comme je vous l’ai dit.

 

-         Mais vous disiez ne pas en avoir,

 

-        Mais je parle de vous, vous êtes mon amie. Que diriez vous d’un café en bas de chez moi ?

 

Publié dans Le roman de Violette

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C
Super !
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M
Je prends !
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A
désolé, je n'ai pas pu faire plus long, je suis encore en réeducation écriturale. Prendsla suite qui se sent, évidemment.
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C
Hé bien voilà ! Tu es d'humeur précieuse, ce soir ;-)A qui passes-tu la main, ou qui veut la prendre ?
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