carmina burana - carl orff
Alors d'abord on écoute la musique... et on pleure:
Ensuite on se renseigne ( tiens, pour ma part, cette musique n'évoquait pas du tout ce genre de chose, mais bon, ça va aussi):
(Soprano)
In truitina mentis dubia
Dans l'hésitante balance de mes sens
fluctuant contraria
fluctuants qui s'opposent,
lascivus amor et pudicitia.
amour lascif et pudicité.
Sed eligo quod video,
Mais je choisis ce que je vois,
collum iugo prebeo:
et soumet mon cou au joug:
ad iugum tamen suave transeo.
au joug malgré tout doux je me soumets.
Par l'intermédiaire d'un bouquiniste de Würtzbourg, Carl Orff entra, le jeudi 1934, en possesion d'un recueil de poèmes médiévaux, intitulé Carmina Burana. C'est en 1847 que le bibliothécaire de la cour de Munich Johann Andreas Schmeller avait publié cette anthologie qui se base sur un manuscrit probablement rédigé entre 1220 et 1250 en Styrie ou au Tyrol du Sud, et qui fut découvert en 1803 au couvent de Benediktbeuren. C'est également à Schmeller que l'on doit le titre du recueil, Carmina Burana (Chants de Beuren). Le manuscrit contient, classés par ordre thématique, plus de 200 chansons et poèmes en bas latin, en moyen haut allemand et en vieux français, ainsi qu'un certain nombre de strophes réunissant ces différentes langues. À côté de scènes religieuses ainsi que d'attaques en règles contre la décadence des moeurs et la corruption des pouvoirs publics et du clergé, figurent des textes, qui célèbrent avec verdeur et sensualité le plaisir de manger, de boire, de jouer et d'aimer.
et on peut admirer ça aussi: