Van's ou Dock's

Des « van’ s » c’est des chaussures en toile, il y’en a de toutes les couleurs, mais les plus belles évidement c’est les blanches, ça n’a aucun rapport avec les espadrilles, les « van’ s » c’est plus classe, plus branché. Il m’arrivait souvent de traîner devant les vitrines des magasins de chaussures et de contempler les « van’s », de les toucher, d’imaginer avec quels habits je pouvais les mettre, sans toutefois les achetez, à quoi elle m’aurait servi, je ne pouvais pas les mettre. Un copain qui avait pour habitude d’être toujours élégamment habillé, avait un jours mis une paire de « van’s » au pied, assorties à sa chemise, c’était d’un lasse. Je vous parle des « van’s » mais j‘ai aussi beaucoup fantasmé sur les « bateaux», les « dockside » les vrais pas les imitations à 1 euros, elles faisaient un peu aventurier branché, souvent je les imaginais à mes pieds, souvent je rêvais de mettre des « van’s » ou des « docks » quand j’enfilais ces hideuses chaussures orthopédiques, dans mes rêves les plus fou, je me voyais crouler sous des tonnes de chaussures de toutes marques de tous genres, mais surtout des « van’s » ou des « docks ». Mon seul rêve, était de pouvoir mettre un jour des chaussures de ville, eh oui on a le rêve que l’on peut, je ne voulais pas marcher sans béquilles, je voulais pas courir comme tous les garçons de mon age, non je voulais juste mettre des chaussures des « van’s » ou des « docks ».Début des années 90, un évènement considérable arrive, ce miracle a un nom «  FIBRE DE CARBONE ». L’orthopédie faisant des progrès, on créa des appareils à base de fibre carbone, qui pouvait s’enfiler dans des chaussures dites normales, ce fut un 14 juillet à ou un 5 juillet, ça dépend de quelle côté de la méditerranée on est. J’ai mis mon appereil léger, très léger, je suis allé Rue Saint Ferréol, le temple des chaussures, j’ai acheté une paire de « docks » 880 Francs, mais surtout j’ai acheté des « van’s » pour un prix exorbitant et indécent, mais c’était à la mode dans ces années là, je suis allé en ville avec, je me sentais plus valide que les valides, j’étais le plus beau, j’avais l’impression que tout le monde regardait mes « van’s », vous imaginez bien que j’en avais une pelleté à la maison, une par veste, une par chemise, une par polo. Le « must » ce fut ce jour où je me suis fait faire des chausses sur mesure pour le mariage d’une amie, la grande classe quoi, elles étaient saumon, comme mon blazer (je ne sais pas si aujourd’hui je remettrais un blazer saumon, mais bon c’est ça le luxe), à ce jour je garde toujours une passion pour les chaussures, mais comme tout le monde aujourd’hui je mets ce que je peux, les joies passent, même les grandes.