Une bouffée de réel à l'état pur
C'est un fait, j'aime les aires d'autoroute.
Certains ne font qu'y passer, j'y reste.
C'est un lieu fait pour passer. Pour ça qu'il est si attachant.
Comme s'il n'y en avait qu'un.
Des centaines. Pas la même chose. Pensez ce qu'il y a sous la casquette de l'employé(e). Toujours la même. toujours différente.
Et eux, à venir bosser par là-bas. Au milieu.
Drôle de truc. Et pour un qui fait toute sa carrière !
Et puis ça vit au flux et reflux des heures des tomobilistes, des weekends, des saisons. Et presque tout prévu. Tout fixé de l'imprévisible. De quelle lune ?
Temps en temps rien, plus rien. Temps en temps plein de monde, les guêpes s'abreuvent aux flaques des robinets. Somptueuses mosaïques noires, petits carreaux.
On redoute d'appuyer les robinets. On ouvre les portes avec les pieds.
Pas de faux fuyants. Pas de parades. Personne connaît personne. On s'embarrasse pas d'arguties. C'est le monde. Nu.
Une sorte de banc d'essai.
Juste des casquettes, des toilettes. De bons sandwiches au thon crudités. Des cafés, des cocas pour tenir.
Pour s'enfiler sur la bande noire à plus penser à rien.
Résoudre des problèmes de circulation.
Comme un voile cet arrière-fond moteurs. Il ne se passe pas rien. Ca file.
Le néant est après, j'imagine.
Un pas plus loin.
Certains ne font qu'y passer, j'y reste.
C'est un lieu fait pour passer. Pour ça qu'il est si attachant.
Comme s'il n'y en avait qu'un.
Des centaines. Pas la même chose. Pensez ce qu'il y a sous la casquette de l'employé(e). Toujours la même. toujours différente.
Et eux, à venir bosser par là-bas. Au milieu.
Drôle de truc. Et pour un qui fait toute sa carrière !
Et puis ça vit au flux et reflux des heures des tomobilistes, des weekends, des saisons. Et presque tout prévu. Tout fixé de l'imprévisible. De quelle lune ?
Temps en temps rien, plus rien. Temps en temps plein de monde, les guêpes s'abreuvent aux flaques des robinets. Somptueuses mosaïques noires, petits carreaux.
On redoute d'appuyer les robinets. On ouvre les portes avec les pieds.
Pas de faux fuyants. Pas de parades. Personne connaît personne. On s'embarrasse pas d'arguties. C'est le monde. Nu.
Une sorte de banc d'essai.
Juste des casquettes, des toilettes. De bons sandwiches au thon crudités. Des cafés, des cocas pour tenir.
Pour s'enfiler sur la bande noire à plus penser à rien.
Résoudre des problèmes de circulation.
Comme un voile cet arrière-fond moteurs. Il ne se passe pas rien. Ca file.
Le néant est après, j'imagine.
Un pas plus loin.