Le sens de la vie deux

Je dois dire qu'on se trouve comme estourbi devant la question qu'était obligé de se poser le consommateur de la table de droite (plutôt de gauche, d'ailleurs - et d'ici - faudrait quand même  pas exagérer). Surtout après la recette de Mamie, qui s'apprête à quitter notre établissement. Au revoir, Mamie, revenez quand vous voulez.... On va bientôt fermer, mais rassurez-vous, on sera toujours ouvert pour vous, surtout vous, jeunes filles.  Là, normalement, on attend des indications, des surgissements : "le sens de la vie", en plus on l'a un peu fait pour ça, le blog, et pour sourire, c'est tout un... que vous nous disiez aussi ce que c'est pour vous (qu'on se le dise, qu'on puisse se voler des trucs...) - vos pratiques, (en commentaire, lettres ouvertes - qu'on mettrait sur le blog) comment vont les choses... on s'était aperçu sûrement que quelque chose n'allait pas, plus de communauté, on ose à peine lancer ce drôle de mot, tant elle est absente, tant il n'y a plus de vie en commun, ou peut-être, parfois, des ilôts, des illuminations (ce qui serait déjà pas si mal...) ; on était tous loin les uns des autres (pas seulement physiquement, mais physiquement aussi), il aurait fallu comme un lieu... Pour plus de vie, plus d'intensité, un temps plus dense, être capable de faire ce drôle de ratio, et savoir que ce n'était pas si mal, qu'on n'était pas passé à côté, pas trop loin de la vie... pas trop loin l'un de l'autre. Besoin d'être plusieurs, pas seul, pas tout le temps. Alors créer ce drôle d'objet, mi-sérieux mi-amusé, comme amorce, comme état d'âme à deux... Pour pouvoir parler, de cela, et de tout autre chose...