Hommage au blog
Bon allez, je blogue un tout petit peu aujourd'hui, parce que je serai en déplacement pendant 3 jours dès demain (oui, Ad, je signerai le bon de sortie !).
Ces temps-ci, misère de misère, la seule chose que j'ai le sentiment de bien faire, c'est bloguer ! Si je fais mal les autres choses, c'est peut-être, d'ailleurs, parce que je blogue. Sans doute, mais tant pis. C'est une période comme ça, où j'ai besoin de ça. C'est qu'on ne se téléphone pas si souvent, n'est-ce pas ? Et puis le téléphone, quelle horreur, on se dit si peu de choses, y'a les enfants qui crient derrière, on ne parle guère que du superficiel, sauf exception. Bloguer, ça prend plus de temps, parce qu'on choisit ses mots, ses images aussi. Ce qui est chouette, c'est que les autres les recevront, ces mots ou ces images, quand ils l'auront choisi. Il y réagiront s'ils en ont envie.
Mais bon, allez, je vous livre le sens de ma volonté de désintoxication : je n'écris plus grand-chose d'autre. Le blog, ça conforte parce qu'il y a une publication et des réactions presque immédiates, c'est un peu comme un caprice d'enfant vite assouvi. Mais écrire quelque chose de plus long, avec davantage de sens, davantage d'intentions, c'est âpre et triste comme vivre seul sous les étoiles, c'est traverser un désert, mais son propre désert, c'est épouser l'habitude des lions.
Le blog fait partie de ce mal du siècle, où l'on veut jouir en public, et jouir vite. Tout et tout de suite. Ensuite plus rien, et le vide absolu.
Je rends hommage, cependant, à notre blog à nous, qui me semble unique. Jamais rien vu de pareil sur le web. On a peut-être bien trouvé là une sacrée formule. D'abord, à l'origine, une bande de copains qui se connaissent bien (plus ou moins, mais quand même), et qui vivent un peu loin les uns des autres, hélas. Une liberté de ton, de thèmes, de tout. Du sens caché parfois, pour l'un ou l'autre qui se reconnaîtra. Le bonheur d'être ensemble. D'échanger. Rires et poésie. Oui, vraiment, un chouette blog.
Vous ne vous débarrasserez donc pas de moi comme ça, ne vous réjouissez pas trop vite. C'est trop bien d'être là avec vous, et puis j'adore le progrès, et là c'en est un, de converser comme ça.
Han, 11h13, déjà !
Ces temps-ci, misère de misère, la seule chose que j'ai le sentiment de bien faire, c'est bloguer ! Si je fais mal les autres choses, c'est peut-être, d'ailleurs, parce que je blogue. Sans doute, mais tant pis. C'est une période comme ça, où j'ai besoin de ça. C'est qu'on ne se téléphone pas si souvent, n'est-ce pas ? Et puis le téléphone, quelle horreur, on se dit si peu de choses, y'a les enfants qui crient derrière, on ne parle guère que du superficiel, sauf exception. Bloguer, ça prend plus de temps, parce qu'on choisit ses mots, ses images aussi. Ce qui est chouette, c'est que les autres les recevront, ces mots ou ces images, quand ils l'auront choisi. Il y réagiront s'ils en ont envie.
Mais bon, allez, je vous livre le sens de ma volonté de désintoxication : je n'écris plus grand-chose d'autre. Le blog, ça conforte parce qu'il y a une publication et des réactions presque immédiates, c'est un peu comme un caprice d'enfant vite assouvi. Mais écrire quelque chose de plus long, avec davantage de sens, davantage d'intentions, c'est âpre et triste comme vivre seul sous les étoiles, c'est traverser un désert, mais son propre désert, c'est épouser l'habitude des lions.
Le blog fait partie de ce mal du siècle, où l'on veut jouir en public, et jouir vite. Tout et tout de suite. Ensuite plus rien, et le vide absolu.
Je rends hommage, cependant, à notre blog à nous, qui me semble unique. Jamais rien vu de pareil sur le web. On a peut-être bien trouvé là une sacrée formule. D'abord, à l'origine, une bande de copains qui se connaissent bien (plus ou moins, mais quand même), et qui vivent un peu loin les uns des autres, hélas. Une liberté de ton, de thèmes, de tout. Du sens caché parfois, pour l'un ou l'autre qui se reconnaîtra. Le bonheur d'être ensemble. D'échanger. Rires et poésie. Oui, vraiment, un chouette blog.
Vous ne vous débarrasserez donc pas de moi comme ça, ne vous réjouissez pas trop vite. C'est trop bien d'être là avec vous, et puis j'adore le progrès, et là c'en est un, de converser comme ça.
Han, 11h13, déjà !