Epilogue
Les deux textes sont de lui, Howard Buten : "Quand j'avais cinq ans je m'ai tué" et "Le coeur sous un rouleau compresseur"
Je les ai "panaché", pis y'avait une fin, encore M. Duras, encore "L'été 80" :
"C'est alors, au bout d'un moment, que la jeune fille a dit qu'elle préférait qu'il en soit ainsi entre elle et lui, elle a dit : "Que ce soit tout à fait impossible, elle a dit : que ce soit tout à fait déséspéré". Elle a dit que s'il avait été grand leur histoire les aurait quitté, qu'elle ne pouvait même pas imaginer une telle chose et qu'elle préférait que cette histoire en reste là où elle en était, pour toujours, dans cette douleur-là, dans ce désir-là, dans le tourment invivable de ce désir-là, même si cela pouvait porter à se donner la mort. Elle a dit qu'elle souhaitait aussi que rien d'autre n'arrive entre eux lorsqu'ils se reverraient dans douze ans au bord de la mer, rien d'autre que cette douleur-là, encore, de maintenant, si terrible qu'elle serait, car elle le serait, et qu'ils faudraient qu'ils la vivent ainsi, écrasante, terrifiante, définitive. L'enfant écoutait la jeune fille dans un pressentiment du sens de ses paroles plus avant que si elle eût essayé de lui parler d'une façon claire. Elle lui dit qu'il se souviendrait de ce chemin et de ces arbres noirs en même temps que de ces paroles-ci."